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Pour assurer la disponibilité des applications micro-service, on a vu émerger la virtualisation par conteneur, qui va permettre d’envelopper un micro-service dans des conteneurs ; des orchestrateurs qui vont permettre de gérer les différents conteneurs afin de garantir la continuité des services ; la réplication, qui va permettre de répliquer les serveurs, et des protocoles de réplication qui vont assurer la cohérence des informations entre les différentes répliques. Étant donné qu’ils existent principalement deux types de fautes [1], les fautes de type crash qui correspondent à un arrêt inopiné d’un serveur, et de type Byzantine qui correspondent à un serveur qui s’écarte de ses spécifications, nous avons également deux familles de protocoles, les protocoles CFT (Crash Fault Tolerance) qui sont tolérants aux fautes de type crash et les protocoles BFT (Byzantine Fault Tolerance) qui sont tolérants aux fautes de type
Byzantine. Kubernetes implémente le protocole Raft de manière native, qui est un protocole CFT. En 2020, GorMack Diouf, Halima Elbiaze, Wael Jaafar ont proposé KMMR (Kubernetes Multi-Maître Robuste), la première architecture kubernetes qui tolère les fautes de type Byzantine en plus des fautes de crash. Ils ont pour cela muni leur architecture kubernetes de la bibliothèque BFT-SMaRt qui implémente le protocole de réplication du même nom. Le protocole BFT-SMaRt est basé sur PBFT. De récents travaux montrent que PBFT peut violer sa vivacité à cause des optimisations qu’il apporte, notamment en lecture seule. Les auteurs illustrent leurs propos par une attaque par isolation du leader [3]. L’architecture KMMR ayant pour protocole de réplication BFT-SMaRt, BFTSMaRt lui-même étant basé sur PBFT, on conclut que l’architecture KMMR sera indisponible en cas d’attaque par isolation du leader.